Que nous apprend l’affaire du Tweet assassin de Valérie Trierweiler sur le féminisme de 2012. Qu’une femme peut assumer médiatiquement « sa liberté », quitte à compromettre la crédibilité de son compagnon de président, tout en étant grassement entretenue par les contribuables.
Car la position de Valérie Trierweiler est moralement intenable. Au nom de son indépendance de femme « moderne », elle prône le refus de se plier au protocole informel qui encadre la vie de la Première Dame… mais elle n’en renonce pas pour autant aux voyages officiels sous les ors de la République, ni au cabinet mis à sa disposition par l’Elysée et que financent les contribuables.
La Valérie Trierweiler journaliste n’est pas plus crédible que la Valérie Trierweiler femme indépendante. Le journalisme n’est pas un métier comme un autre. Il requiert un niveau d’indépendance incompatible avec le fait de partager la vie du président de la République.
Au moins elle nous fait bien rire.