Conservateurs ? Néo-conservateurs ? Faucons ? Extrémistes ? Religieux ? Tous les quarte ans, les médias français nous offrent une couverture à sens unique de la campagne américaine avec les Républicains dans le rôle du méchant. Face à la superstar Obama, le casting 2012 ne laisse que des miettes au « villain » Romney.
Les journalistes français n’aiment pas les Républicains. Depuis le début de la campagne électorale, l’ensemble des éditorialistes de l’hexagone ont repris leur exercice de manichéisme favori en cognant sur les « red necks » (comprendre ploucs américains) et en défendant la vision progressiste qui n’est pas vraiment contestée dans les rédactions françaises.
Barack Obama n’est pourtant pas le libertaire post soixante-huitard dépeint par les médias. S’il s’est déclaré (tardivement) en faveur du mariage homosexuel, il demeure un partisan acharné de la peine de mort et, n’en déplaise à certains, son Obamacare n’a pas grand-chose à voir avec le wellfare state à l’européenne.
On ne peut pas dire que Romney n’ai pas tout fait pour endosser le mauvais rôle et se tirer une rafale de balles dans le pied en collectionnant les bourdes.