La découverte d’une nouvelle espèce de tritons dans un étang des Deux-Sèvres et la présence d’ail rose en Gironde ont mis en émoi les écologistes locaux. Résultat : l’arrêt des travaux de construction de la ligne TGV entre Tours et Bordeaux, plus de deux mois de retards accumulés… et la mise au chômage technique de 200 ouvriers.
La tartuferie écologiste est difficile à digérer en période de crise. Les surcoûts démentiels de la pseudo sauvegarde environnementale (et en particulier la sauvegarde des associations écologistes qui ne vivent qu’à coups de subventions publiques) font grincer des dents à l’heure où le pays compte trois millions de chômeurs pour une croissance désespérément nulle.
Une croissance que le lobbying absurde des écologistes n’aidera pas à faire remonter. La future ligne à grande vitesse (LGV), qui doit relier Tours à Bordeaux, a connu ces dernières semaines une accumulation de retards et d’arrêts de chantiers pour des motifs on ne peut plus saugrenus.
Une première interruption de chantier est donc intervenue dans les Deux-Sèvres suite à la découverte d’une nouvelle espèce de tritons. Compte tenu de l’importance scientifique historique de la découverte, le chantier a été mis en pause pendant quinze jours.
Dans le courant de l’été, le chantier a connu une nouvelle interruption de deux mois cette fois… après la découverte d’une espèce protégée d’ail rose en Gironde sur le tracé du TGV ! Deux mois de retards supplémentaires et deux mois sans solde pour les ouvriers du chantier !
« J’ai l’impression que l’on préfère le triton aux chomeurs », s’est d’ailleurs étonné Érik Leleu, DRH de Cosea, le groupe chargé des travaux après avoir annoncé que pas moins de deux cent embauches ont été annulés à cause de ces retards.
Et d’autres restrictions environnementales sont à prévoir dans les semaines et les mois à venir. Des retards qui pourraient causer la fermeture du chantier pour cinq mois supplémnetaires et causer le « licenciement ou la mise au chômage technique de 1300 personnes » selon M. Leleu.