Les communistes ont joué un rôle déterminant dans la Libération de la France et dans la Résistance. C’est du moins ce que laisse sous-entendre l’Education nationale dans ses cours d’Histoire. La vérité est bien moins glorieuse pour les marionnettes de Staline…
Avant que les communistes français n’entrent dans la Résistance, il a fallu attendre l’invasion de la Russie par Hitler mettant un terme de fait au pacte germano-soviétique, signé en 1939 entre Adolf Hitler et Joseph Staline.
Avant cela, la position du Parti Communiste français et de ses disciples était plus proche de la Collaboration que de la Résistance…
Le pacte germano-soviétique et le PCF
En septembre 1939, le PC français approuve le pacte germano-soviétique. Il est, du coup, déclaré hors la loi par le gouvernement français.
Les communistes français sont alors divisés et dispersés : la majorité des dirigeants se cachent en Belgique et Maurice Thorez est appelé à Moscou. La ligne directrice dénonçant une « guerre impérialiste » et mettant l’Allemagne d’Hitler et la France dans le même panier reste de rigueur pour les communistes français contraints à la clandestinité.
S’ils sont d’abord troublés par l’alliance de leur guide avec le nazisme, ils finissent, dans leur grande majorité, par se faire à l’idée du pacte germano-soviétique, qui n’est suivi que de rares défections dans les rangs du PCF.
Activisme antimilitariste des communistes français
Pour un communiste internationaliste, il n’est pas de raison de soutenir plus son pays que celui de ses voisins. La guerre est donc une absurdité à laquelle il ne faut surtout pas prendre parti.
Le PCF mène ainsi des actions antimilitaristes. Une fameuse équipe dirigée par Danielle Casanova et Victor Michaut est chargée de publier un bulletin d’information pour démotiver les soldats français. Le « Trait d’union« , journal pacifiste, diffuse les slogans communistes : « Soldat, sous l’uniforme, tu restes travailleur », « À bas la guerre impérialiste »…
Mieux valait laisser Hitler s’emparer de l’Europe que de participer à cette guerre absurde…
D’autres communistes, appelés au front par le gouvernement, refusent de livrer bataille contre les alliés Allemands de Moscou, lors de la campagne de France.
Comme le credo du parti considère qu’une « heure de moins pour la production, c’est une heure de plus pour la révolution », plusieurs militants communistes sabotent des usines d’armement françaises pendant la drôle de guerre. La trahison ne fait que commencer.
Les sabotages contre la France
Si cette question fait débat entre les historiens, tous s’accordent à admettre, dans des proportions différentes, que les communistes français ont commis des actes de sabotage contre des installations à vocation militaire françaises pendant le début de la guerre.
L’historien Rossi a ainsi commencé à énumérer, en 1951, les faits avérés de sabotage antifrançais par des membres du PCF :
« Poudrerie de Sorgues, établissements Renault, établissement Farman (Aviation), établissements Weitz à Lyon, SOMUA (Chars) à Vénissieux, Compagnie générale de construction à Saint-Denis, CAPRA à Courbevoie. »
Dans les années 70, Jean-Pierre Azéma a tenté de minimiser ces sabotages. Pour lui, « un seul cas est connu avec certitude, celui du sabotage des moteurs d’avion aux usines Farman à Paris« .
En 2009, deux professeurs d’Histoire, Berlière et Liaigre, considèrent qu’il y a eu de nombreux sabotages communistes. Ils citent les actes constatés :
« A la Société Générale d’Application et d’Electricité et de Mécanique (sabotage de 58 tubes de canon antichar) en octobre 1939, à l’usine de bougies BG en novembre 1939, accompagnés de tracts et papillons calligraphiés, aux usines Renault à Boulogne-Billancourt sur des chars en décembre 1939, à la cartoucherie de Toulouse entre décembre 1939 et février 1940, aux chantiers de constructions navales de Saint-Nazaire… »
Ces deux historiens citent également un tract communiste :
« Par tous les moyens appropriés, en mettant en œuvre toutes vos ressources d’intelligence, empêchez, retardez, rendez inutilisables toutes les fabrications de guerre. »
En 2006, les historiens Jean-Pierre Besse et Claude Pennetier, publient un document qu’ils intitulent la « déclaration d’intention du 20 juin ». Ce document est une compilation d’arguments rédigés par le communiste Maurice Tréand, afin de convaincre les nazis, futurs occupants, de relancer la publication de l’Humanité pendant l’Occupation.
Les extraits de ce texte sont assez clairs. Les communistes y expliquent qu’ils ont lutté contres les « Juifs » pour aider les Allemands :
« Juif M. (Georges Mandel, ndlr) après Dal (Édouard Daladier, ndlr) nous a emprisonné. Fusillé des ouvriers qui sabotaient défense nat. […] Je répète avons lutté contre Dal contre M, R, avons au poteau d’exécution amis fusillés. »
Il faudra attendre le 22 juin 1941 et l’invasion de l’URSS par l’Allemagne pour que les communistes se décident à entrer pour de bon dans la Résistance et à mettre au service de la France libre leurs multiples réseaux organisés.
On est bien loin des images d’Épinal distillées par nos bons professeurs d’Histoire géo !
[…] les grands théoriciens d’extrême gauche ont souvent été antisémites. Sur ce point, un article paru dans Inactuels.fr revient sur le passé de collabos antisémites et de traitres, des… On y voit les racines de cette haine du Juif de l’extrême gauche […]