Dans une tribune publiée sur le site Boulevard Voltaire, Gilles-William Goldnadel, chroniqueur et président de l’Association France-Israël, analyse le traitement médiatique par Arte du conflit israélo-palestinien et le parti-pris des « décérébrés » d’Anonymous.
Gilles-William Goldnadel est très remonté contre les médias français et leur « idéologie gauchiste ». Selon lui, le traitement à sens unique des évènements au Proche-Orient explique d’ailleurs « comment une partie de la population peut préférer un groupe islamiste, homophobe, fascisant, terroriste, sexiste, antisémite, révisionniste, clairement en position d’agresseur ».
Le chroniqueur est particulièrement remonté contre la chaîne franco-allemande Arte qui a récemment présenté Ahmad al Jaabari (le chef militaire du Hamas tué la semaine dernière par l’armée israélienne) comme un « résistant » et non comme un terroriste islamiste. Un manque de recul qui ulcère Gilles-William Goldnadel, qui rappelle au passage que ce même Jaabari s’était donner pour mission « d’éliminer tous les rats ennemis jusqu’au dernier ».
Après avoir rhabillé Arte pour l’hiver, Gilles-William Goldnadel s’en prend à une cible plus inattendue : les Anonymous. Les hacktivistes du mouvement des pirates mènent en effet depuis plusieurs jours une opération de piratage de sites Internet israéliens (sites gouvernementaux, militaires, bancaires…). Nom de code de l’opération : #opisrael.
Dans un communiqué, les hacktivistes d’Anonymous expliquent leur nouvelle opération :
« Depuis bien trop longtemps, les Anonymous ont regardé sans espoir et sans rien faire – avec le reste du monde – le traitement barbare, brutal et méprisable du peuple palestinien par les forces de défense d’Israël dans les soi-disant territoires occupés. Comme tant d’autres sur cette planète, nous nous sommes sentis impuissants face à un mal aussi implacable ».
Gilles-William Goldnadel ne l’entend pas de cette oreille. Pour lui, ces pirates informatiques sont « [d]es écervelés, ou plutôt [d]es décérébrés [qui] ont décidé — sans rien savoir du conflit — de prendre cybernétiquement fait et cause en faveur de ceux qui apprécient la chair des juifs [ndla, le Hamas et leurs soutiens] »