Le monstre sacré du cinéma, Gérard Depardieu, est au cœur d’une énième polémique, après avoir tenus des propos pourtant pleins de bon sens, sur la France, la culture et l’environnement.
Les journalistes du Figaro Magazine ne doivent pas souvent avoir l’habitude de côtoyer des personnalités hors normes, tant leur retour sur cette interview a été fait sur la forme plutôt que sur le fond.
En effet, alors que sort son autobiographie, Monstre, Depardieu ne voulait pas donner une interview pour faire la promotion de son livre et le vendre à tout prix, mais plutôt pour donner sa vision du monde. Fait rare en soi dans un microcosme habitué au cirage de pompes et aux interview marketing.
Sur le fond, pourtant, Depardieu égrène (entre autres) deux vérités évidentes, qui sont présentées comme des délires d’un homme décalé.
D’abord, sur l’environnement, où il explique qu’il y a trop d’hommes sur la terre et que c’est la principale cause des catastrophes environnementales.
Sur la France et la culture, il est également offensif, et c’est sans doute cette vérité qui a du mal à passer chez les élites :
« Il n’y a plus de littérature. Les gens lisent Levy, Musso, Les Fourmis. La vraie littérature, comme celle de Peter Handke, est très rare. […] La plupart des gens qu’on entend à la radio ou à la télé ne parlent pas français. La culture, aujourd’hui c’est Hanouna ! »
Qui pourrait dire qu’il a tort ?