Le début du mois d’avril était redouté par des millions d’usagers. La raison ? Une grève inédite qui sera conduite jusqu’au mois de juin, avec un total de 36 jours de grèves pour la SNCF. Quand les quais sont saturés, comment s’en sortir pendant les grèves ?
Alors que la grève n’a débuté qu’en ce début de semaine, elle est déjà à l’origine de nombreuses perturbations. Deux jours de grèves auront suffi à paralyser tout un réseau, et les millions de personnes l’utilisant.
A la gare de Lyon, des scènes de cohues ont été déplorées. Pour gagner du temps, les passagers pressés et angoissés, n’hésitent pas à franchir les limites et à se mettre en danger. C’est le cas d’une jeune femme qui, en voulant traverser une voie, est tombée entre les rails.
Les retours de vacances et de ponts perturbés restent un moindre mal. Mais pour certains, les perturbations viennent mettre entre parenthèses leur vie professionnelle. En effet, nombreux sont les salariés à devoir se déplacer quotidiennement pour se rendre sur leur lieu de travail. Privé de train, un salarié a la possibilité de miser sur d’autres moyens de transport, voire même de réorganiser sa journée de travail, en accord avec son employeur.
Quelles sont les alternatives au rail ?
Les services d’autocar ou de covoiturage sont de très bonnes alternatives et sont de plus en plus sollicités par les usagers, notamment pendant les périodes de grèves. Ces derniers ont tendance à s’en remettre aux services de proximité, et préfèrent limiter leurs déplacements en transports en commun.
Selon Robert Morel, porte-parole de l’application de covoiturage Blablacar, « deux fois plus d’inscrits, lors des derniers jours, qu’une semaine normale« , ont été enregistrés avant même le début de la grève.
Chaque jour, plus de 120 000 trajets de covoiturage sont proposés dans tout le pays. Pour éviter les mauvaises surprises, il est cependant conseillé d’anticiper au maximum les réservation.