Alors que la France est secouée de toute part avec le cas Nordahl Lelandais, une affaire judiciaire, vieille de 14 ans, est en passe d’être résolue. Un tueur en série allemand aurait avoué le meurtre du petit Jonathan Coulom, retrouvé mort non loin du centre où il passait les vacances de Pâques.
Depuis plusieurs jours, la justice française est en pleine effervescence. En effet, elle est en passe de résoudre une vieille affaire, celle de la disparition et du meurtre de Jonathan Coulom. Le petit garçon avait été enlevé dans la nuit du 6 au 7 avril 2004, alors qu’il se trouvait dans un centre de vacances, situé à Saint-Brévin-Les-Pins, en Loire-Atlantique.
Malgré les recherches poussées des enquêteurs, le garçon a été retrouvé ligoté et lesté d’un parpaing dans un étang de Guérande, plus d’un mois après sa disparition. Depuis la découverte du corps, les investigations étaient restées vaines, faute de témoignages et de preuves matérielles.
Mais depuis ce mercredi, les choses semblent avancer. Martin Ney, un pédophile allemand, condamné à perpétuité pour les viols et les meurtres de trois garçonnets, aurait avoué à son codétenu l’enlèvement et le meurtre du petit Jonathan, âgé de 10 ans au moment de sa disparition. « L’homme en noir » comme il est surnommé, aurait également fait part de son étonnement quant au fait qu’il n’ait pas été confondu durant toutes ces années. Martin Ney a expliqué à son codétenu avoir perdu son sac à dos, contenant des documents à son nom.
Bien que les révélations apparaissent au grand public seulement depuis quelques jours, les enquêteurs, eux, travaillaient déjà sur cette piste. En effet, un appel à témoin a été lancé par les policiers afin de retrouver un sac à dos, qui aurait pu être trouvé en 2004, aux alentours de Saint-Brevin-Les-Pins ou de Guérande.
Les affirmations de ce pédophile sont-elles véridiques ? En tout cas, les enquêteurs semblent y accorder un véritable crédit.