Bien trop souvent dans les affaires judiciaires, la Justice est pointée du doigt. Elle est considérée comme en partie responsable dans des affaires d’homicides. Dernièrement, le meurtre de la petite Angélique Six, par un homme fiché au fichier des délinquants sexuels, a jeté de l’huile sur le feu.
Meurtre d’Angélique : de l’huile sur le feu
L’opinion publique ne fait qu’un dans ce genre de polémiques. Dernière en date, le meurtre d’Angélique Six, une adolescente de 13 ans, retrouvée morte à quelques kilomètres de chez elle. Son meurtrier présumé s’est avéré être un de ses voisins, déjà condamné pour agressions sexuelles et tentative de viol vingt ans auparavant.
La tristesse se mêle à la colère. Une colère justifiée par l’incompréhension des proches de la jeune fille, et des citoyens plus généralement. Comment un homme condamné pour des actes d’agressions sexuelles a-t-il pu être relâché et, de nouveau, se trouver au contact de jeunes gens ?
Alors que David Ramault a avoué le crime, la Justice, elle ne s’est pas encore exprimée concernant la remise en liberté de cet agresseur, qui aujourd’hui, est monté en puissance.
Affaire Agnès Marin
Ce n’est pas la première affaire dans laquelle la Justice se trouve sous le feu des projecteurs. En 2011, Agnès Marin, une jeune fille de 13 ans, était assassinée par un camarade de classe. Les deux jeunes gens étaient tous deux élèves du Cévenol, dans la commune du Chambon-sur-Lignon, en Haute-Loire.
Les médias avaient, à la suite de son arrestation, révélé le passé tumultueux de Mathieu. Ce jeune homme avait, tout comme David Ramault, connu des démêlés avec la justice, pour des affaires d’agressions sexuelles. Après la vive émotion suscitée par la disparition d’Agnès, l’opinion publique avait crié au scandale. Ce garçon, pour certains experts, n’aurait jamais du quitter les murs qui protégeaient la société de sa monstruosité.
Alors quelles mesures la Justice doit-elle prendre afin que ce genre d’événements dramatiques ne se reproduisent plus jamais ?