Depuis l’apparition du wifi en 1996, les internautes ont accès à une multitude d’informations et sont en mesure de trouver des renseignements sur tous les sujets. Comme toute révolution, celle-ci s’accompagne d’un côté plus sombre et plus inquiétant : le darknet.
Les trois couches du Web
Pour beaucoup de monde, le Web se résume à Facebook, Google et autres navigateurs. Mais en réalité, cela est beaucoup plus complexe. Il y a internet, la partie commune à des milliards d’utilisateurs : les renseignements les plus classiques sont rapidement trouvés et ne présentent pas de risque particulier. La deuxième couche est le « deep web ». Il s’agit d’une partie du web accessible en ligne, mais non référencée par les moteurs de recherche classique tels que Google, Mozilla ou encore Safari. Certaines pages sont isolées et ne sont pas lisibles par les robots et algorithmes. Ces données invisibles constituent donc le deep web.
Quant à la dernière couche, elle est beaucoup plus sombre et son nom le rappel sans cesse : le darkweb. Pour y accéder, les moteurs de recherche classiques ne sont d’aucune utilité. Il faut en télécharger des spéciaux tels que FreeNet ou encore TOR. Ces plateformes permettent aux utilisateurs du darknet d’effectuer des recherches dans l’anonymat le plus complet. Mais que trouve-t-on dans cette ultime couche ? Des armes, de la drogue et beaucoup d’autres produits illégaux. Incroyable mais vrai, il est même possible d’y commanditer un meurtre. Par ailleurs, le marché d’enfants fait malheureusement partie du dark net.
Une plateforme démantelée, administrée par une mère de famille
Par habitude sexiste, lorsque l’on parle d’informatique ou de dark web, la plupart des gens s’imaginent des hommes infiniment doués en cryptage et autre codage. Mais ce lundi, dans le Nord de la France, une femme et mère de famille a été arrêtée alors qu’elle administrait la plateforme « Black Hand » (main noire en français). Agée de 28 ans, elle a été arrêtée pour association de malfaiteurs en vue de la préparation de crimes et délits punis de cinq à dix ans d’emprisonnement.