En présence de 3 000 entrepreneurs et de 200 investisseurs, le France Digital Day a été un franc succès ce mardi 25 septembre 2018. Un constat, les start-up hexagonales se tournent de plus en plus vers l’international mais ce n’est pas suffisant. C’est qui ressort d’une étude du cabinet EY.
Selon le baromètre réalisé par EY, les start-up françaises affichent un beau dynamisme. Plus de 230 jeunes entreprises ont été interrogées pour l’évènement et le résultat est sans appel. Elles ont augmenté leur chiffre d’affaires de 26% en moyenne entre 2016 et 2017 pour s’établir en tout à 5.8 milliards d’euros. L’internationalisation de ces entreprises a fortement progressé. Elles ont réalisé 56% de leur CA à l’étranger en 2017 contre 54% et 43% dans les études précédentes de 2016 et de 2015. Xavier Lorphelin, cofondateur du fonds d’investissement Serena Capital a déclaré que « pour un emploi créé à l’étranger, deux sont créés ici en France ». Ces 237 star-up ont permis la création de 3799 en 2017 soit une augmentation de 18% des effectifs.
La confiance était de mise durant cette journée. Joseph Lubin, fondateur de Ether -une cryptomonnaie – a affirmé à la tribune : « la blockchain va nous aider à avoir des fondations dans lesquelles la confiance sera plus sûre, les échanges décentralisés et les accords passés respectés. Personne ne peut personnellement manipuler le système mis en place. A l’inverse, les géants du web comme Facebook et Google nous traitent comme des produits et ont mis en place un modèle d’exploitation des données personnelles devenu abusif. La blockchain représente une transition entre le web 2.0 et ce nouveau protocole ».