Avec le lancement de sa prochaine pièce inédite, 7 Morts sur Ordonnance, les directeurs du Théâtre Hébertot s’inscrivent dans la tradition de l’établissement. Un drame psychologique intense et profond, un huis clos captivant, pour une mise en scène imposante.
Dès le 29 janvier 2019, les amateurs de théâtre pourront découvrir la reprise inédite sur les planches du classique du cinéma français, 7 Mort sur Ordonnance, tirée du film éponyme de Jacques Rouffio.
Ce drame psychologique et social se penche sur les méandres de la psyché humaine et sur l’impact de la réputation sociale. Un huis clos psychologique fort, qui s’inscrit dans la tradition du Théâtre Hébertot à l’origine notamment des représentations de pièces comme Misery, Dépendances, ou encore Les inséparables.
Autre spécificité de ce théâtre, que l’on retrouve dans le choix de présenter 7 Morts sur Ordonnance, la volonté de proposer au public un spectacle populaire. Le choix de reprendre un grand classique, monument de la culture cinématographique populaire française d’abord, colle à cette exigence. Celui de proposer une mise en scène ambitieuse (crée par la talentueuse Anne Bourgeois), ensuite, avec une petite dizaine de comédiens sur les planches, s’inscrit aussi dans cette vision du théâtre propre à Hébertot.
Ce style est ainsi devenu la marque de fabrique de cette salle au fil des ans : un théâtre proche de la conception anglosaxonne. A la fois exigeant et pointu, mais tourné vers le public et conçu comme un véritable divertissement.
Le film de Jacques Rouffio, sur un scénario original de Georges Conchon, est un classique du cinéma français. Sortie en 1975 , cette histoire palpitante qui s’inspire d’un fait divers réel, a connu un succès important en salle. Le film a remporté, cette année-là, le César du meilleur montage pour Geneviève Winding et a été nommé dans les catégories « meilleur film », « meilleur acteur » (Gérard Depardieu), « meilleur scénario original ou adaptation » (Georges Conchon et Jacques Rouffio).
Il raconte l’histoire de deux médecins d’une petite ville, qui se sont suicidés dans des circonstances similaires à dix ans d’intervalle ; puis la découverte d’une terrible machination aux rouages tant sociaux que psychologiques.
Anne Bourgeois et Francis Lombrail, qui ont signé cette adaptation, vont-ils parvenir à faire ressortir l’intensité du film et de cette histoire ? On peut leur faire confiance, compte tenu de leur brillants états de service en la matière.