L’histoire se souviendra-t-elle de la crise du Covid-19 ?

Malgré le déconfinement, l’Homme n’est toujours pas retourné à une vie normal. L’insécurité, la peur de la pauvreté et de l’effondrement de cette civilisation s’installent. Les solutions apportées pour répondre aux interrogations des individus ne sont pas encore claires car notre avenir dépend encore de la dynamique de l’épidémie. 

Aujourd’hui, les gens font circuler des photos de la vie de tous les jours, prises il y a quelques mois, ou quelques années. A l’époque, les gens se réunissaient dans des restaurants, se rassemblaient lors d’événements et remplissaient les marchés. Ils partagent désormais ce genre de photos, accompagnées de commentaires nostalgiques indiquant qu’il s’agit d’une époque révolue. Cette expression populaire constitue une forte indication de l’ampleur du changement causé par ce virus dangereux, puisqu’en quelques mois le monde contemporain tel que nous l’avons connu s’est transformé en un monde complètement différent.

Ces changements constituent-ils un moment exceptionnel de l’histoire que nous traversons? En d’autres termes, ces changements se termineront dès qu’il y aura un remède ou un vaccin contre ce virus?

En effet, la réponse n’est pas facile, mais le monde qui a subi tout ces changements devra produire de nouvelles questions et y apporter des réponses. Il devra également réexaminer et réfléchir à l’ensemble des philosophies et des principes qui contrôlent la vie humaine depuis des siècles. En commentant cette question, deux des penseurs contemporains les plus célèbres, Jürgen Habermas et Naomi Chomsky, ont chacun exprimé leur attitude à l’égard de ce dangereux virus. Les deux ont convenu, malgré leurs désaccords philosophiques, que nous sommes confrontés à un moment historique important et que des changements majeurs surviendront dans un avenir proche.

En France, sur le plan économique, le gouvernement prépare la France de 2030 en établissant le plan de relance qui coûtera 100 milliards d’euros. Cependant, les génération actuelle ne pourra pas bénéficier des effets concrets de ce plan qui devrait prendre au moins deux décennies pour se concrétiser.

Enfin, il n’y a pas de réponses fixes aux questions, et il n’y a pas de solutions toutes prêtes pour les nouvelles crises. L’analyse, la comparaison, l’extrapolation et la prévoyance, prennent naturellement du temps à s’installer sur les ports de la certitude.

 

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