Ils ont tous en commun le fait d’avoir été formés à l’Olympique lyonnais (OL). Présentés comme de futurs grands joueurs, ils n’ont pour l’heure, pas vraiment confirmé le potentiel. Zoom sur Samuel Umtiti, Alexandre Lacazette, Corentin Tolisso et Nabil Fékir.
Samuel Umtiti
Son arrivée au Barça en 2016 contre 25 millions d’euros passe pour une affaire en or pour le club catalan. Installé en charnière centrale aux côtés de Gerard Pique, le Français enchaîne les prestations de haut vol et convainc son monde. En équipe de France aussi, il forme une paire fiable avec Varane. Jusqu’à cette blessure contractée au genou en 2018 à la veille du Mondial russe. Décidé à être de la partie, il repousse une opération et joue la compétition sur une jambe. La suite est faite d’une série de rechutes qui a failli l’envoyer hors du Barça. De retour à la compétition depuis quelques semaines, Umtiti doit prouver qu’il demeure une valeur sûre.
Alexandre Lacazette
Sa première saison chez les Gunners aura finalement été la meilleure au point comptable depuis quatre ans. Auteur de 14 buts en 32 rencontres dont 26 titularisations sous Wenger, l’ancien Gones semblait parti sur de bonnes bases en Premier League. Surtout qu’un an plus tôt, il avait éclaboussé la Ligue 1 de son talent avec 28 buts en 31 matchs. Mais Arsenal, Lacazette peine à s’installer en attaque sur la durée. Attaquant complet dans ses moments forts, il peut être parfois incroyablement frustrant à voir jouer dans ses jours sans. Le fait d’avoir connu trois entraîneurs différents en quatre ans, n’aide pas non plus le joueur.
Corentin Tolisso
Il n’a jamais dépassé les 13 matchs joués de la saison en championnat depuis son arrivée en Bundesliga. La faute à un corps incroyablement ingrat. Pourtant, Corentin Tolisso était vu comme une recrue de choix par le club bavarois qui n’a guère hésité en 2017 à en faire l’un de ses transferts les plus onéreux. Quatre ans plus tard, le pari n’a pas tenu la promesse des fleurs. À force de se blesser, l’ancien Lyonnais laisse passer sa chance de s’installer dans le 11 bavarois. Vers un départ inéluctable ?
Nabil Fékir
Le départ de Fékir pour Bétis en 2018 fut un mystère. Et deux ans après, le brouillard est toujours aussi épais. D’autant que le natif de la région lyonnaise aurait pu (et dû ?) s’envoler pour Liverpool contre plus de 70 millions d’euros quelques semaines plus tôt. Après une première saison correcte en Espagne (32 matchs, 7 buts, 4 passes décisives), il décline en 2019-2020. La faute sans doute à un environnement moins adapté à son talent, et à ses propres insuffisances dans le jeu.