Au Mali, les épreuves écrites du Baccalauréat 2022 ont eu lieu du lundi 18 au vendredi 21 juillet. La tenue de cet examen scolaire sur toute l’étendue du territoire national relève d’un exploit en raison de l’insécurité grandissante. Si cette réussite peut être mise au compte du pouvoir central de Bamako, Aliou Diallo salue aussi les énormes sacrifices et investissements des parents d’élèves ainsi que du département de l’enseignement.
Après plusieurs mois d’inquiétudes, le Baccalauréat malien 2022 a finalement eu lieu cette semaine. Les épreuves écrites se sont déroulées du lundi 18 au vendredi 21 juillet. Elles ont concerné 192 442 candidats, répartis sur 424 centres d’examen à travers tout le Mali. Et cela malgré l’insécurité due au terrorisme. Evidemment, cet exploit est à mettre (du moins partiellement) au compte des autorités de la transition, qui ont réussi à pacifier plusieurs zones du pays. Mais Aliou Diallo, le président d’honneur d’ADP-Maliba, préfère aussi louer le travail du département de l’enseignement et surtout les efforts colossaux effectués par les parents d’élèves durant l’année scolaire 2021-2022.
Un engagement des acteurs privés et publics
« C’est l’occasion pour moi de saluer ici les parents des élèves, qui, au prix de multiples sacrifices et investissements ont assuré l’éducation de leurs enfants. Je formule, en leur endroit, le vœu ardent de connaitre bientôt la joie et la récompense du succès, au Bac et aux autres examens, de leurs enfants », a écrit l’homme d’affaires dans un message publié le 18 juillet 2022. En effet, le Mali reste l’un des pays les plus pauvres au monde. La guerre et l’embargo récents dans le pays n’ont fait qu’aggraver la pauvreté ainsi que la situation humanitaire.
Pour soutenir les chefs et cheffes de famille, Aliou Diallo distribue chaque année des fournitures (cartons de craies, boites de stylos et cahiers) à la rentrée aux établissements scolaires. Ces distributions annuelles s’ajoutent aux remises ponctuelles de matériel didactique en faveur des élèves du cycle fondamental de l’éducation nationale. L’entrepreneur décerne également des prix d’encouragement aux écoliers les plus méritants et octroie des bourses d’études, même pour l’étranger (Maroc, Tunisie, Algérie, France, Canada etc.). Mieux, sa Fondation Maliba paie quelques fois les salaires des enseignants dans certaines écoles, où l’Etat n’arrivait pas à le faire.
L’éducation nationale, une affaire de tous
Par ailleurs, son groupe énergétique Hydroma fournit gratuitement de l’électricité verte aux habitants de certains villages près de Bamako. Cette initiative permet aux élèves d’étudier la nuit dans de meilleures conditions. En outre, et surtout, Aliou Diallo construit ou réhabilite des écoles à hauteur de dizaines de millions afin que l’école puisse continuer de fonctionner dans les zones rurales. Pour le philanthrope malien « l’école est l’affaire de tous […], des autorités du pays, enseignants, élèves et parents d’élèves ». Il estime donc qu’il fait sa part en tant que fils du Mali.
L’entrepreneur précise qu’il ne ménagera « aucun effort pour une école malienne de qualité dans un climat apaisé avec tous les acteurs de l’éducation nationale ». C’est au nom de cet idéal qu’il s’est personnellement impliqué dans la résolution de la grève des enseignants d’août 2021. Il s’est entretenu avec les syndicalistes pour s’imprégner des difficultés de leur métier et de la question de l’Article 39, au cœur de leurs préoccupations. Candidat à la prochaine présidentielle au Mali, Aliou Diallo a prévu un plan Marshall pour résoudre tous les problèmes actuels des enseignants et globalement du pays. Sécurité, énergie, emploi, infrastructures, éducation nationale, rien n’est oublié dans ce gigantesque programme.