À bientôt 38 ans, le quintuple Ballon d’or vient de rejoindre la ligue saoudienne en signant le plus contrat de l’histoire du football. Mais que sait-on de son prétendu rôle d’ambassadeur du royaume candidat à l’organisation du Mondial 2030 ?
Les sources de l’AFP l’affirment : le séjour de Cristiano Ronaldo à Al Nassr, club de la ligue de football professionnelle saoudienne, va lui générer au total 400 millions d’euros de revenus.
Un pactole constitué selon elles, de 200 millions d’euros en salaire, droits à l’image et autres engagements commerciaux ; et d’un même montant pour son rôle d’ambassadeur de l’Arabie Saoudite dans son désir d’abriter la Coupe du monde 2030.
L’information fondée, à en croire l’agence de presse française, sur les confidences de personnes au courant de l’accord, mais qui ont souhaité garder l’anonymat, s’est très vite propagée depuis le 9 janvier. De nombreux médias à travers le monde s’empressant de la reprendre.
Pas d’engagement officiel peut-être…
À tel point que Al Nassr a dû montrer au créneau. « Al Nassr tient à préciser que, contrairement aux articles de presse, le contrat de Cristiano Ronaldo avec le club n’implique aucun engagement dans le cadre d’une candidature à la Coupe du monde. Son objectif principal est Al Nassr et celui d’aider le club à réussir« , a indiqué sur le Twitter, mardi 10 janvier, sans doute dans une tentative destinée à mettre fin aux spéculations concernant les implications du contrat pharaonique de sa nouvelle superstar.
Il y a cependant peu de chance que l’objectif soit atteint. Car même si Ronaldo n’a pas officiellement signé pour promouvoir la candidature saoudienne – conjointement avec celle de l’Espagne, de la Grèce, de l’Égypte et de l’Ukraine – à l’organisation du Mondial 2030, il n’en reste pas moins désormais et jusqu’en 2026, un précieux atout pour le royaume chiite.
…mais bien un ambassadeur
Sa casquette d’ambassadeur pour l’Arabie Saoudite ne saurait être contestée, au regard de quelques indices à propos de l’accord qui a scellé sa venue dans le pays. Le contrat de 200 millions d’euros dont le tiers provenant de ses performances sur le terrain, n’a pas dû être assuré par Al Nassr, un club dont les revenus se chiffraient à moins de 30 millions d’euros l’année écoulée.
Le club de Riyad a en effet été financièrement aidé, selon le site d’informations The Athletic, par au moins deux instances affiliées à l’État. En l’occurrence l’organisme touristique Visit Saudi qui emploie Messi, le grand rival de Ronaldo, comme égérie et la Saudi Media Company.