L’annonce de l’arrivée de l’ex-super star du football américain au sein de la propriété de Birmingham City aurait suscité 17 milliards d’impressions positives à propos du club de l’ouest de l’Angleterre. Cela est-il seulement possible ?
« L’influence d’un club de football sur la scène mondiale ne doit pas être sous-estimée. Par exemple, au cours d’une période de 10 jours en août, coïncidant avec l’annonce de la participation minoritaire du septuple champion du Super Bowl et entrepreneur Tom Brady dans le club, Birmingham City est devenue l’équipe de football dont on parle le plus au monde, générant plus de 17 milliards d’impressions positives dans les médias. Ce n’est que le début du voyage ».
Les propos du propriétaire de Birmingham City, Tom Wagner, plaidant l’action du Premier ministre britannique Rishi Sunak quant au sort du projet de réseau ferroviaire à grande vitesse censé relier Londres au nord, sont d’un triomphalisme évident.
Pourquoi pas finalement. Il évoque après tout l’aura d’une célébrité telle que Tom Brady sur son club de football.
Une vedette dans les Midlands
Fort d’une carrière de 23 ans dans la National Football League (NFL), l’ancien joueur de Patriots de la Nouvelle-Angleterre, nommé cinq fois MVP du Super Bowl, est une vedette incontestée. Son empreinte dans le football américain dont il représente à ce jour le meilleur joueur de l’histoire, est au-delà de la NFL.
D’autant qu’il apparaît toujours régulièrement dans les médias en raison de son nouveau rôle de consultant pour Fox Sports et de sa casquette d’homme d’affaires. Tom Brady dispose en effet d’une équipe de course hippique, d’une ligne de vêtements et d’une entreprise de fitness entre autres.
De quoi faire suffisamment de buzz au point de générer 17 milliards d’impressions pour Birmingham City, dont il est devenu début août un des copropriétaires ?
Mesure complexe
Ce n’est pas impossible. Même si cela supposerait que l’annonce concernée ait intéressée plus du nombre de personnes vivant sur la planète (huit milliards d’humain). Mais les « impressions », positives qui plus est, restent une donnée difficilement quantifiable.
Tom Wagner a-t-il pris en compte chaque article en ligne et ailleurs évoquant Birmingham et Tom Brady pour son chiffre ? Distingue-t-il les impressions de l’engagement ou encore de la portée, qui sont d’autres mesures habituellement utilisées dans le marketing d’influence ?
Ce sont autant de questions qui pourraient permettre d’en savoir plus sur les considérations du patron de Birmingham City.