Le secrétaire général de l’Élysée serait sur le point rejoindre la Société Générale après plus de sept ans de loyaux services envers le président.
L’Opinion en est quasi sûr : Alexis Kohler va quitter le navire présidentiel. Le secrétaire général de l’Élysée aurait même déjà trouvé un point de chute, en l’occurrence la direction de l’activité banque de détail de la Société Générale (SG).
Ce mouvement aurait d’ailleurs déjà été validé par la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP), conformément à la pratique prévue en la matière, d’après le site d’information, qui l’a révélé le 22 février dernier.
« Son départ n’est plus un mystère, même s’il n’en dit rien », confie un ministre dans les colonnes du Parisien. Même si l’Élysée reste formel : « Alexis Kohler n’a signé nulle part et pour le moment, il ne va nulle part ».
Ce n’est pas la première fois que cet homme qu’on dit craindre la lumière est envoyé hors du palais présidentiel. Une question qualifiée de « ritournelle » par L’Opinion et dont l’une des récentes manifestations remonte à début 2024.
Une influence déclinante
À ce moment-là selon le journal, l’homme de 52 ans aurait manifesté sa volonté de s’en aller après les Jeux olympiques d’été avant de voir ses plans contrarier par la dissolution, quelques semaines avant, de l’Assemblée nationale.
Alexis Kohler quitterait-il le navire présidentiel alors que sa cote de popularité, comme celle du président, connaît une érosion significative ? Lui qui incarnait, comme le relève Le Parisien, la ligne dure face aux Gilets jaunes et qui plaidait pour des réformes des retraites ambitieuses aurait-il perdu de son influence ?
C’est ce que suggère un ministre auprès du quotidien francilien, qui constate que « les gens se pressent de moins en moins pour le voir« . Des députés de la majorité n’hésiteraient plus à pointer « son influence néfaste sur certaines décisions majeures du chef de l’État ».
Impensable il y a quelque temps encore, lorsque le tandem Macron-Kohler fonctionnait en parfaite symbiose. Tant ce dernier avait su s’imposer auprès du locataire de l’Élysée.
La course à la succession est lancée
« Vous ne pouvez pas être reçu par le président sans que vous soyez, à un moment donné, dans la ligne de mire du secrétaire général de l’Élysée« , estimait un habitué du palais dans « Alexis Kohler, le vice-président », documentaire consacré en 2023 à l’homme dont le bureau jouxte celui de Macron. Comme un symbole.
D’après L’Opinion, la question de la succession d’Alexis Kohler agiterait déjà les couloirs du palais présidentiel, même si le chef de l’État est en fin de mandat dans deux ans.
Deux noms circuleraient avec insistance : Emmanuel Moulin, ancien directeur de cabinet de Gabriel Attal à Matignon, et Julien Denormandie, ancien ministre et fidèle parmi les fidèles du président.